Bataille smash :: Animaux
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Le crocodile
(J ai pris toute ces info de wikipédia.) Pour les articles homonymes, voir Crocodile (homonymie).
Les crocodiles sont des reptiles aquatique de l'ordre des crocodiliens. Ils constituent la famille des crocodilidés (Crocodylidae) et vivent dans une grande partie des tropiques en Afrique, en Asie, dans les Amériques et en Australie. Ils tendent à vivre dans des rivières lentes et se nourrir d'une large variété de mammifères et de poissons vivants et morts. Quelques espèces, en particulier le crocodile d'eau salée d'Australie et des îles du Pacifique, s'aventurent parfois assez loin en mer. Le chat
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Sommaire[masquer]
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Termes | Sens |
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matou | Chat mâle |
chatte | femelle |
Chatton | petit |
minou, minet | petit chat, terme familier |
Dénomination
Le terme minet, remonte au moins au XVe siècle et, selon le Littré de 1878, il proviendrait de mine, parce que le chat "fait des mines". Ce mot est à l’origine de l’expression dès potron-minet, qui signifie "de bon matin". Toujours d’après Littré, il s’agirait d’une déformation du paître au minet, c’est-à-dire du moment où le chat, qui se lève tôt, va chercher son paître : sa pâture, sa nourriture. Quant au "minet" ou à la "minette" qui "fait des mines", lorsque ce terme est appliqué à l’être humain, c’est un jeune homme ou une jeune fille qui s’efforce de plaire et se préoccupe beaucoup de son apparence. L’expression date des années 1960.
En argot, un chat s’appelle un greffier[2]. Deux explications s’opposent, qui peut-être n’en font qu’une : d’une part, le jeu de mot sur griffe est évident ; d’autre part, la fourrure de certains chats noirs comporte une sorte de plastron blanc sur le poitrail, et celui-ci évoque le rabat blanc que l’on voyait sur la robe noire des greffiers jusqu’au XIXe siècle.
Formule dentaire | |||||||
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mâchoire supérieure | |||||||
1 | 3 | 1 | 3 | 3 | 1 | 3 | 1 |
1 | 2 | 1 | 3 | 3 | 1 | 2 | 1 |
mâchoire inférieure | |||||||
Total: 30 | |||||||
Denture commune aux Felidae | |||||||
Légende
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Comme tous les carnivores, la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure forment les carnassières. Celles-ci permettent au chat de déchirer sa nourriture, grâce à des muscles puissants fixés aux parois latérales de son crâne, et de l’avaler sans la mâcher.
Le squelette est composé de 250 os. Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale est très souple. Les vertèbres caudales prolongent la colonne, leur nombre est variable en fonction des races. La queue joue un rôle dans l’équilibre. Les pattes antérieures se terminent par cinq doigts pourvus de griffes rétractiles constituées de kératine, les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures, se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles[3].
Les muscles du dos sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à l’animal une grande souplesse et une détente ample lors des sauts[3].
Du fait d’une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines, les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres sauvages[réf. nécessaire]. Avec une diminution de sa taille, c’est l’adaptation la plus notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre 2,5 et 9 kg. Il mesure de 60 à 75 cm avec la queue[3].
Le pelage du chat est composé de poils longs (jarre) et portant les marques de la robe (taches par exemple). En dessous se trouvent les poils plus courts (bourre), puis le duvet. Cette organisation permet une bonne isolation du corps[3].
Le poil du chat est souvent de plusieurs teintes. Noir, blanc, noir, blanc… La longueur d’une des teintes est plus ou moins longue selon la race. Le Bombay est un des seuls chats à avoir le poil tout noir. Son poil est uni, sans taches ni rayures.
Les types de pelages sont nombreux, car très variables en fonction des races. Il existe des poils longs, courts, frisés, et même crépus. Le sphynx, parfois appelé chat-nu, est une race presque dépourvue de poils : un très léger duvet recouvre le corps, ainsi que la queue[3].
De même, la couleur de la fourrure du chat peut prendre de nombreuses teintes et marques. Certains individus présentent de larges taches, d’autres des rayures ou des mouchetures, d’autres encore un pelage uni[3]. Les mâles comportent une seule ou deux couleurs ; seules les femelles peuvent en comporter trois.
Dans certains pays, la fourrure du chat fait l’objet, comme celle du chien, d’une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats[3].
Prédateur crépusculaire (coucher et lever du soleil) à l’origine, le chat possède des sens très développés. Il perçoit son univers différemment des humains, et on lui a même prêté des pouvoirs surnaturels. Il existe ainsi de nombreuses légendes de chats ayant prédit des tremblements de terre ou autres catastrophes. L’explication la plus probable est que son oreille est apte à percevoir des vibrations inaudibles pour les humains[3].
Son ouïe est particulièrement sensible dans les hautes fréquences : il perçoit des ultrasons jusqu’à 30 000 Hz alors que l’oreille humaine est limitée à 20 000 Hz[5]. Son pavillon en cornet peut être orienté grâce à vingt-sept muscles, ce qui lui permet de pivoter chaque oreille indépendamment pour localiser avec précision la source d’un bruit et sa distance[3].
La surdité des chats blancs fait aujourd’hui débat. Cette surdité serait liée à la couleur blanche (gène "W"). Schématiquement, on peut dire que tous les chats blancs sont génétiquement sourds en général. Cette anomalie, bien que présente au niveau génétique, ne s’exprime pas systématiquement chez tous les chats. Ainsi, soit la tare reste cachée et l’oreille se développe normalement, soit la tare se manifeste et dans ce cas la dégénérescence est complète : le chat est totalement sourd de l’oreille atteinte. Sachant qu’un chat a deux oreilles et que l’anomalie n’affecte pas toujours les deux oreilles de la même manière, trois cas se présentent : la surdité est bilatérale, unilatérale ou absente[4].
Il est en effet démontré que l’allèle W, à l’origine de la couleur « blanc dominant », est directement responsable d’une dégénérescence de l’oreille interne, occasionnant la surdité. Le chaton naît normal mais vers l’âge d’une semaine, son oreille interne, au lieu de continuer à se développer subit des altérations progressives. La dégénérescence est généralement complète à trois semaines[4].
La vue est son sens primordial. Son champ de vision est également plus étendu que celui des humains : 187° contre 125°, ce qui reste cependant loin du record absolu du monde animal.
L’intensité lumineuse influence la forme de la pupille : allongée en fente étroite en pleine lumière, elle se dilate en un cercle parfait à la pénombre. Contrairement à une idée répandue, il est incapable de voir dans le noir complet. Il est toutefois beaucoup plus performant que nous dans la pénombre. La nuit, l’aspect brillant des yeux est dû à une couche de cellules de la rétine, appelée tapetum lucidum, qui agit comme un miroir et renvoie la lumière perçue, ce qui la fait passer une seconde fois dans la rétine et multiplie ainsi par deux son acuité visuelle dans l’obscurité[3].
En revanche, le chat ne perçoit pas les couleurs ni même les mouvements de la même façon que nous : il semblerait (cela est encore discuté) qu’il ne perçoive pas la couleur rouge et que, d’une manière générale, il distingue très mal les détails. Sa vision est granuleuse sur les images fixes alors qu’un objet en mouvement lui apparaît plus nettement (par exemple une proie en mouvement)[3].
Une particularité de l’œil du chat est qu’outre les paupières inférieure et supérieure, il est protégé par une troisième paupière, la membrane nictitante. Celle-ci se ferme à partir du bord inférieur du coin interne de l’œil vers l’extérieur. Quand elle ne se referme pas complètement, c’est souvent le signe d’un problème de santé chez le chat (troubles digestifs, parasitisme le plus souvent ou entérite)[3]. Les chats peuvent avoir les yeux de différentes couleurs comme bleus, verts, jaunes, marrons…
Son odorat est quarante fois plus performant que celui de l’humain et a une grande importance dans la vie sociale du félin pour délimiter son territoire. Par ailleurs, c’est son odorat développé qui lui permet de détecter la nourriture avariée et empoisonnée. Il possède vingt millions de terminaux olfactifs, contre cinq millions chez les humains[3].
Le sens du goût est développé chez le chat, moins que chez l’humain cependant : chez le chat, on compte près de 2 000 bourgeons gustatifs alors que l’homme en possède 9 000, soit 4,5 fois plus. Contrairement au chien, le sens gustatif du chat est localisé à l’extrémité de la langue, ce qui lui permet de goûter sans avaler. Il est sensible à l’amer, à l’acide et au salé, mais non au sucré[3].
Son sens du toucher est également bien développé. Ses vibrisses (moustaches) lui indiquent la proximité d’obstacles, même dans l’obscurité totale, en lui permettant de détecter les variations de pression de l’air. Celles-ci lui permettent aussi de mesurer la largeur d’un passage. Les coussinets garnissant ses pattes sont très sensibles aux vibrations et sa peau est constellée de cellules tactiles extrêmement sensibles[3].
L’organe de Jacobson est un véritable sixième sens. Comme le chien ou le cheval, le chat est capable de goûter les odeurs à l’aide de son organe voméro-nasal. Il retrousse ses babines pour permettre aux odeurs de remonter par deux petits conduits situés derrière les incisives jusqu’à deux sacs remplis de fluide dans les cavités nasales chargées de concentrer les odeurs.
Son organe vestibulaire est également particulièrement développé, lui conférant un sens de l’équilibre remarquable. Ceci explique l’étonnante faculté qu’ont les chats de se retourner rapidement pour retomber sur leurs pattes lors d’une chute[3].
Si un chat fait une chute de deux mètres et plus (si tel n’est pas le cas, sa technique ne marche pas) alors qu’il est sur le dos, il peut se retourner afin d’amortir cette chute. En effet, il se retourne en montrant son ventre, puis se retourne à nouveau, cette fois sur le ventre, et prend une position qui ressemble à celle d’un écureuil volant. Dès qu’il se rapproche du sol, il rassemble ses pattes, comme s’il était sur terre. Cependant cela ne le sauve pas forcément, cela rend juste la chute moins grave. Parfois, cela ne suffit pas, et c’est la mort.[6]
Il peut également sauter à une hauteur cinq fois supérieure à sa taille[3].
Dans la course, sa vitesse moyenne est de 40 km/h et il met 9 secondes pour faire 100 m, mais il n’est pas un coureur de fond et il se fatigue assez vite[3].
Le chat est d’une nature très indépendante. Contrairement au chien, il se promène seul. Il se lave lui-même.
La socialisation du chaton s’établit durant les premières semaines de sa vie. Pendant cette période, c’est le nombre d’humains avec lesquels il est en contact et l’attitude de sa mère avec ceux-ci qui déterminera son caractère affectueux ou distant.
Le chat est classé parmi les animaux territoriaux. Cela signifie que la préservation de son lieu de vie est le moteur principal de ses interactions avec les autres individus. Lorsque plusieurs chats partagent le même appartement, il n’est pas rare de les voir choisir chacun son propre « chemin » pour aller d’un lieu à un autre ; ils se partagent ainsi leur territoire. Dans un lieu "neutre" le chat devient sociable et supporte très bien la présence de ses congénères à ses côtés tel que cela a été montré par Arnaud Zafrilla : il est vraiment étonnant de voir un chat bagarreur devenir très doux.
À l’état sauvage, il a une activité crépusculaire nocturne, aidé par ses yeux très sensibles. Voir : Chat haret.
Pendant longtemps le chat a été considéré comme un animal essentiellement solitaire et les groupes comme des agrégations d’individus centrées autour de points de nourriture mais sans structure sociale. Par la suite il devint clair que les colonies forment de véritables groupes sociaux. Les chats ont un style de vie flexible et adaptent leur comportement social en fonction de l’environnement. À basse densité de population, ils sont principalement solitaires et territoriaux, ou forment des petits groupes composés des femelles et de leur descendance, comme c’est souvent le cas pour les chats qui vivent dans une maison ou un appartement. À haute densité ils forment des groupes multi-mâles/ multi-femelles, comme c’est le cas pour les chats harets qui vivent dans les parcs, les ruines, les ports, les chantiers navals… L’abondance et la distribution de nourriture est le facteur principal qui conduit aux différents types de vie sociale : dans les zones où il y a de riches concentrations de nourriture dans différents endroits, les chats peuvent vivre en groupe autour de ces concentrations, tandis que dans les zones où la nourriture est plus largement distribuée, les chats peuvent vivre sur des territoires exclusifs.
Les chats communiquent par les miaulements, mais aussi par l’"allotoilettage" (action de se lécher mutuellement) qui est réservé aux chats qui se connaissent et s’apprécient. Ils se lèchent pour échanger leur odeur. Quand ils s’entendent bien, les chats adultes dorment volontiers ensemble, serrés l’un contre l’autre comme lorsqu’ils étaient chatons. Un moyen de se procurer mutuellement chaleur et sécurité. En dormant ensemble, les chats échangent aussi leur odeur.
? Miaulement d’un chat Fiche
Le miaulement est le cri du chat[7]. En général, le chat est d’un tempérament plutôt discret. Par contre, il peut miauler pendant des heures lorsqu’il cherche à se faire remarquer, que ce soit pour réclamer sa nourriture, ou pour demander qu’on lui ouvre une porte, par exemple. Certains chats, notamment les siamois, sont plus « bavards » que d’autres.
Plus rarement, le chat émet un miaulement saccadé d’intensité faible lorsqu’il voit une proie hors de portée comme un oiseau ou un insecte volant. Et parfois même en regardant une émission animalière à la télévision, par exemple. Ce miaulement est souvent accompagné de claquement des mâchoires que certains éthologues interprètent comme une simulation de l’attaque et de la mise à mort de la proie hors de portée[réf. nécessaire].
Le chat crie souvent et fortement quand il cherche un compagnon ou une compagne. Certains disent alors qu’il « margotte », au sens figuré[8].
Il s’agit d’un mouvement coordonné mettant en jeu la glotte, le larynx (certains chats n’ayant plus de larynx continuent cependant de ronronner), et certains muscles. Ces vibrations sonores de tout le corps se retrouvent chez la plupart des félins (et aussi chez d’autres animaux) mais leur mécanisme et leur utilité sont encore mal expliqués. Cet état, comme le sommeil, pourrait être réparateur pour l’organisme du chat.
Il ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance ; ainsi, il dépend de sa mère à sa naissance, de l’humain ensuite quand il est malade ou quand on le caresse. Dès le début de sa vie, le chaton ronronne en tétant, et sa mère lui répond. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir mais aussi de la souffrance : stressé, blessé et même en mourant, le chat peut ronronner.
D’après les scientifiques, le ronronnement libérerait des endorphines (substances calmantes) et serait donc une façon d’atténuer la souffrance. Bien que les autres félins ne ronronnent plus à l’âge adulte, le chat mature continue à ronronner sous les caresses de son maître. Ceci est explicable : le chat voit en son maître une sorte de « deuxième maman ».
Le ronronnement du chat constitue phonétiquement le mot « chat » en arabe ((ar)hi-rone).
Le chat a besoin d’entre 12 et 16 heures de sommeil, mais en général il dort plus, soit en moyenne 15 à 18 heures par jour. Il reste ainsi éveillé environ 6 à 9 heures, dont une partie la nuit pour chasser.
On l’utilise fréquemment dans le cadre d’expérimentations sur les cycles du sommeil.
D’après des études, le chat est l’animal ayant la plus grande proportion de phases de sommeil paradoxal pendant lesquelles il rêve.
Durant ces phases, l’activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante[9].
Pendant la phase paradoxale du sommeil, surviennent des mouvements tels que l’agitation des vibrisses, les sursauts des pattes ou de la queue, le hérissement du pelage, le battement des paupières, le changement de position…
Les griffades sont des marquages visuels et olfactifs. Ce comportement est un outil de communication.
Le chat possède entre les coussinets des glandes émettrices de phéromones. Elles servent à signaler son passage aux autres chats.
Les traces que les griffades laissent servent de marquage visuel, pour signifier que c’est son territoire. Si plusieurs chats cohabitent plus ou moins bien sur le même lieu, les griffades seront beaucoup plus fréquentes, pour affirmer leur statut et leur territoire.
Le lieu du marquage est important pour l’animal. Les griffades ont pour objectif d’être le plus visibles possible, même s’il n’y a pas d’autre chat. On les retrouvera le plus souvent dans les passages très fréquentés comme l’entrée, ou sur le canapé et les meubles des pièces à vivre.
Dans un appartement, il sera donc conseillé de placer des griffoirs, des buches de bois ou des paillassons à cordes, aux endroits choisis par votre chat, (sur le sol et fixés à la verticale).
Les griffades permettent au chat d’impressionner ses congénères qui l’observent. En effet, le chat s’étire de tout son long, se grandit dans l’espace afin de paraître plus intimidant et donc plus fort que les autres. Les marques laissées par ces griffades vigoureuses seront très visibles, puisqu’il souhaite montrer sa puissance.
Lorsque le chat veut attirer notre attention : (Dans ce cas, ce n’est plus un marquage mais un appel).
Il choisira un support bruyant pour se faire entendre afin de provoquer notre réaction. Ceci, à un but précis : soit pour obtenir de la nourriture, de l’attention, des caresses, du jeu, de l’activité… Les nuits et les journées en appartement sont bien longues pour le chat qui à un rythme de sommeil différent du nôtre, et un comportement de chasse qu’il ne peut plus pratiquer.
Les griffades peuvent être aussi un geste de confort :
Faire ses griffes pour le chat est aussi un signe de détente qu’il pratique en s’étirant pour se décontracter. C’est aussi de cette manière qu’il va éliminer les griffes mortes afin de laisser la place aux nouvelles, qui seront plus efficaces pour sa défense et la chasse.
Malgré la domestication, le chat reste un animal avec des instincts qu’il a besoin d’exprimer. Et le marquage de son territoire en est un.
La fouine
Fouine | |||||||||
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Fouine (Martes foina) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Super-ordre | Eutheria | ||||||||
Ordre | Carnivora | ||||||||
Sous-ordre | Caniformia | ||||||||
Famille | Mustelidae | ||||||||
Sous-famille | Mustelinae | ||||||||
Genre | Martes | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Martes foina (Erxleben, 1777) |
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Crâne de fouine |
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Statut de conservation IUCN :
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Statut CITES : | Annexe III , Révision du 16/03/1989 |
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La fouine (Martes foina) est une espèce de mammifère carnivore d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie, au pelage gris-brun, courte sur patte, de mœurs nocturnes, qui s'attaque volontiers aux poules des poulaillers et surtout à leurs œufs. C'est une martre (ou marte) faisant partie de la famille des mustélidés, au même titre que la belette, le blaireau ou le putois, petits mammifères carnivores se caractérisant souvent par leur odeur forte.
Sommaire
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Sa longueur va de 40 à 54 centimètres et son poids se situe entre 1,1 et 2,3 kilogrammes. La fouine vit a une espérance de vie de trois ans, l'âge maximal en liberté étant de 10 ans. Élevée par des hommes, elle peut toutefois atteindre l'âge de 18 ans.
La fouine (Martes foina) est très proche de la martre commune (Martes martes), à tel point que lors d'une observation la confusion est possible même si elles ne sont pas interfécondes. Le critère le plus direct pour déterminer l'animal observé consiste à observer la couleur du pelage située sous la gorge, sur le poitrail et le haut des pattes. Chez la martre une tache claire de couleur jaunâtre est observable sur le poitrail, alors que chez la fouine cette tache est franchement blanche, couvrant la gorge, le haut des pattes antérieures et le poitrail (voir l'article sur la martre pour d'autres critères d'identification).
Une autre méthode généralement admise pour différencier une fouine et une martre : le dessous des pattes de martres est poilu au contraire de celui des fouines. Cette spécificité peut aussi être détectée à la lecture des empreintes dans un sol meuble.
On trouve des fouines dans une grande partie de l'Eurasie. Son aire de distribution va de l'Espagne à la Mongolie, en passant par l'Europe du sud et l'Europe centrale et l'Asie centrale. Une population de fouines à également été introduite dans l'État américain du Wisconsin dans le but de commercialiser leurs fourrures.
La fouine est capable d'occuper des milieux très variés. Elle vit spécialement dans la campagne (bois et vergers) mais aussi à proximité des habitations et jusque dans les villes, gîtant dans les granges et les greniers. Elle grimpe bien mais ne se risque pas aussi haut que la martre commune, plus liée à la forêt. Il s'agit d'ailleurs de la seule espèce de martre à ne pas vivre exclusivement dans la forêt.
Les fouines sont des animaux solitaires, comme la plupart des autres espèces de martres. Elles évitent leurs congénères en dehors des périodes de reproduction. Il s'agit d'animaux territoriaux qui marquent leur territoire avec des secrétions et le défendent au moins contre d'autres fouines de même sexe. La grandeur du territoire est variable, mais reste inférieure à celui de la martre commune. Leur grandeur va de 12 à 210 hectares et varie en fonction du sexe (les territoires des mâles sont plus grands que ceux des femelles), de la saison (ils sont plus petits en hiver) et de la nourriture disponible.
Son activité est surtout nocturne. Elle est opportuniste et se nourrit selon les saisons, de petits mammifères, de fruits, d'oiseaux de déchets trouvés près des habitations. Il lui arrive de dévaster un poulailler lorsqu'elle est à la recherche d'oeufs. Excitée par la panique créée chez les poules, elle tue tout ce qui bouge. Bien qu'essentiellement carnivore, les produits végétaux constituent (baies et fruits) constituent une part importante de son alimentation.
Elle aime aussi s'attaquer aux circuits électriques des voitures et à l'isolation des maisons. Elle est pour cela souvent considérée comme “nuisible”, c’est alors un “puant” actuellement régulé par des piégeurs agréés alors qu’à l’époque de la Rome antique, elle était adoptée pour capturer les souris et dératiser les habitations. Elle joue encore aujourd'hui un rôle de police sanitaire.
La femelle met bas une fois par an, en avril, bien que l'accouplement ait eu lieu durant l'été précédent (juin à août). Cette période de huit mois est due à la dormance, mais le temps effectif où la mère porte ses petits est d'un mois.
La portée de la fouine compte de deux à cinq petits qui naissent aveugles et nus. Ils ouvrent les yeux après un mois, sont sevrés après deux mois et sont indépendants à l'automne. La maturité sexuelle est atteinte entre 15 et 27 mois.
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Loup gris commun (Canis lupus lupus) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Carnivora | ||||||||
Sous-ordre | Caniformia | ||||||||
Famille | Canidae | ||||||||
Genre | Canis | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Canis lupus Linnaeus, 1758 |
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Sous-espèces de rang inférieur | |||||||||
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Répartition géographique | |||||||||
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Statut CITES : | Annexe II , Révision du 22-10-87 |
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Statut CITES : | Annexe III , Révision du 1998 (Turquie) |
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Canis lupus est une espèce de mammifère de la famille des Canidés. L'espèce Canis lupus a évolué au cours de l'histoire pour se différencier en plusieurs sous-espèces de grands loups gris (Canis lupus lupus), mais aussi pour donner des canidés plus petits comme le chien chanteur (Canis lupus hallstromi) ou le dingo (Canis lupus dingo) et le chien domestique (Canis lupus familiaris) avec toutes les races très diverses qui lui sont reconnues.
Tous les Canis lupus ne seraient donc pas des « loups », ni tous les loups des Canis lupus[1]. Mais comme cette espèce regroupe la majorité des loups actuels de nombreuses publications assimilent Canis lupus au Loup gris, voire même au loup tout court, en excluant chiens, dingos et sans doute aussi les espèces de loups marginales de leurs études. En Occident la sous-espèce de loup gris la plus connue est le Loup gris commun (Canis lupus lupus).
Les loups gris sont des prédateurs, vivant et chassant en groupes organisés, selon une hiérarchie sociale stricte. Exterminés peu à peu par l'homme, en particulier au XIXe siècle, ces loups sont principalement présents au XXIe siècle dans les steppes de Sibérie. Ils sont désormais protégés dans de nombreux pays où l'on tente de préserver les populations restantes, en particulier en Amérique du Nord.
Les loups gris ont toujours fasciné les humains au cours de l'histoire, alimentant la mythologie, les fantasmes et tous les domaines de la culture.
Sommaire
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Les individus de l'espèce Canis lupus peuvent prendre des aspects très différents : rien à voir a priori entre un loup gris commun d'une cinquantaine de kilogrammes, un dingo, un Chihuahua (chien) de 900 grammes et un mastiff de 140 kg. Ils ont pourtant tous un même ancêtre Canis lupus commun.
La femelle du loup est la louve, son petit est le louveteau. Le loup hurle, jappe, gémit et grogne. La population mondiale de loups, vivants à l’état sauvage, est actuellement estimée à environ 200'000 individus (alors qu’il pouvait y avoir jusqu’à deux millions d’individus dans des temps plus anciens). Ils sont répartis au sein de 57 pays[2].
Les loups ont un régime alimentaire de carnivores. L'espèce inscrit à son menu cervidés, volailles, renards, marcassins, ânes, reptiles, charognes ... et fruits blets. Il peuvent aussi parfois chasser le Boeuf Musqué et l'Orignal. Dans le Grand Nord, les loups préfèrent manger des petits rongeurs, les lemmings, plutôt que les rennes, pourtant plus charnus. Les loups traquent les rongeurs parce qu'ils sont proportionnellement beaucoup plus gras que les rennes. Cette graisse stockée par l'organisme des loups les protège du froid. Les loups sont aussi friands de raisin, qui leur apportent du sucre et des vitamines. Par temps de disette, ils peuvent aussi manger des insectes ou des champignons[réf. nécessaire].
En automne, les loups modifient leur régime alimentaire et consomment de grande quantité de saumons qui sont alors en pleine montaison[6]. La pêche au saumon est en effet nettement moins dangereuse que la chasse au cerf. De plus, le saumon, à l’approche de l’hiver, offre une meilleure qualité nutritive en termes de matières grasses et d’énergie[réf. nécessaire].
Le loup atteint sa maturité sexuelle à 3 ans pour le mâle et 2 ans pour la femelle. La saison des amours a lieu, selon les régions, de janvier à mars. Au terme d'une gestation de 61 à 63 jours, la femelle met donc bas entre mars et juin[réf. nécessaire].
Les portées comptent trois à huit louveteaux recouverts d'une légère couche de poils et pesant de 300 à 500 grammes, que leur mère allaite à l'aide de ses 5 paires de mamelles[réf. nécessaire].
La morsure du loup atteint une pression de 150 kg/cm², soit le double d'un gros chien[réf. nécessaire].
Le loup est un bon nageur et un meilleur coureur encore : sa vitesse de pointe est de 45 à 50 km/h, et il peut parcourir jusqu'à 60 km en une nuit (un record de 190 km est attesté[réf. nécessaire]).
Son odorat lui permet de détecter un animal à 270 m contre le vent et sa morphologie lui offre un angle de vision à 250° (180° chez l'homme). La nuit, les yeux du loup paraissent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour[réf. nécessaire].
L'audition du loup lui permet d'entendre des sons jusqu'à 40 kHz (20 kHz chez l'homme), il perçoit notamment d'autres loups hurler jusqu'à une distance de 6,4 à 9,6 km[réf. nécessaire].
Les battements cardiaques ont une fréquence de 90 pulsations par minute, jusqu'à 200 lors d'efforts importants[réf. nécessaire].
La fréquence respiratoire est de 15-20/minute, jusqu'à 100 lorsque le loup halète[réf. nécessaire].
Un dépouillement d'archive non exhaustif dans les registres paroissiaux menée par Jean-Marc Moriceau dénombre plus de 1100 cas de prédation de l'homme par le loup, nettement distingués des décès suites à des morsures de loups enragés (plus de 400 à partir des mêmes sources), en France (territoire métropolitain actuel), entre les années 1580 et 1842. Les victimes sont en très grande majorité des enfants ou adolescents isolés. Cette prédation de l'homme, jugée inhabituelle par les contemporains eux-mêmes, pourrait être favorisée (selon l'auteur de l'étude) par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine. Bien que marginaux vis-à-vis de la mortalité sous l'Ancien Régime, ces cas ont eu une répercussion sur l'imaginaire collectif, nourrissant la peur du loup[7].
Les loups vivent en meutes organisées selon une hiérarchie stricte dirigée par un couple de loups. La meute est dirigée par un mâle alpha et une femelle alpha. Le couple alpha est généralement le seul à procréer. Ce type d'organisation se retrouve également chez d'autres canidés vivant en meutes, tels que les dholes (Cuon alpinus) et les lycaons (Lycaon pictus), respectivement chiens sauvages d'Asie et d'Afrique[réf. nécessaire].
Généralement, la meute est une famille composée des deux parents et d'une ou plusieurs générations de louveteaux, ainsi s'établissent les liens de domination et de soumission (classiquement le rang de dominance est indiquée par une lettre de l'alphabet grec, en suivant l'ordre d'importance dans la hiérarchie). À l'occasion, on verra apparaître un ou plusieurs loups oméga : ceux-ci sont les souffre-douleur de la meute et c'est vers eux que converge toute l'agressivité[réf. nécessaire]. Autour de cette structure s'organise la vie des loups : ainsi ils peuvent chasser en groupe mais aussi élever leur progéniture. Le chef a le privilège de décider la chasse et de se nourrir en premier sur les proies, c'est également lui qui ordonne la poursuite d'un intrus sur le territoire. Enfin, c'est lui seul qui se reproduit avec la louve alpha à la saison des amours (bien qu'il y ait des exceptions). Lorsqu'un alpha est trop vieux, c'est l'un de ses subalternes qui lui dispute la place de leader et la prend s'il réussit à le dominer[réf. nécessaire].
La taille des meutes varie du simple couple à la douzaine d'individus. Toutefois des cas rares de meute de plus de 30 loups ont été observés, ainsi la meute la plus nombreuse jamais observée était composée de 36 membres et vivait en Alaska[réf. nécessaire]. Elle varie également selon la période de l'année : les principaux facteurs en sont la mortalité et les dispersions. En effet, certains loups décident de quitter la meute (comme les loups oméga) ou sont bannis après avoir échoué lors d'un conflit. Des tensions peuvent naître pour plusieurs raisons : quand la nourriture se fait rare et peu disponible (surtout à la fin de l'hiver), pour pouvoir s'accoupler (en hiver de la fin février à la mi-mars) ou tout simplement pour dominer les autres loups. La plupart des loups quittent ainsi leur meute natale entre 9 et 36 mois. Une nouvelle meute se forme lorsque deux loups dispersants se rencontrent et disposent d'un territoire approprié (i.e. où la nourriture est accessible et suffisante) pour fonder une nouvelle famille[réf. nécessaire].
Pour des animaux sociaux comme les loups, la vie en meute présente plusieurs avantages [réf. nécessaire]:
Leur moyen de communication est le hurlement, ils poussent des cris. Les loups hurlent — entre autres — pour se rassembler et maintenir une cohésion dans le groupe. Leurs gémissements avertissent également les loups aux alentours de la présence de la meute, afin de prévenir contre les intrusions. Tout comme les gémissements, les hurlements sont composés de plusieurs harmoniques ce qui donne l'impression que la meute qui hurle est beaucoup plus nombreuse qu'elle ne l'est réellement. Il arrive parfois qu'un loup solitaire hurle pour se signaler à un conjoint potentiel. Chaque loup a une fréquence vocale distinctive. Rarement, certains loups peuvent présenter le même hurlement. On peut enregistrer les hurlements d'une meute et développer des algorithmes pour décomposer le signal sonore. Ces algorithmes peuvent attribuer à chaque animal ses vocalisations propres[réf. nécessaire].
Un autre sens utilisé pour la communication externe chez le loup est l'odorat. Ses facultés olfactives supérieures à celles de l'homme lui permettent de distinguer l'odeur de ses congénères. Il utilise ainsi des marquages au sol tel que l'urine ou les fèces (excréments). Ces marquages servent à délimiter son territoire ainsi qu'à donner des renseignements sur lui-même, par exemple tel que l'état sexuel (hormonal) des femelles pendant la période de reproduction[réf. nécessaire].
Les loups utilisent tout un éventail de grognements, gémissements et brefs aboiements pour communiquer entre eux au sein de la meute que ce soit pour exprimer la peur, l'anxiété, la domination ou la soumission, la protestation ou encore pour jouer ou avertir la meute de la présence d'un intrus[réf. nécessaire].
Les loups ajoutent à ces signaux sonores des signaux visuels, principalement par l'expression de leur visage, leur posture leur mouvements et la position de leur queue. Un loup dans un état agressif aura par exemple le regard fixe, les babines retroussés, les crocs apparents, se tiendra droit les poils du dos hérissés et la queue levée pour chercher à impressionner. Inversement, un loup en état de soumission se fera plus petit, le regard fuyant et les oreilles baissés, la queue entre les jambes. Le loup peut en cas de soumission passive, rouler sur le dos et exposer sa région génito-anale afin de montrer qu'il est le dominé à l'autre loup[réf. nécessaire].
En plus des marquages au sol, l'odeur laissée par un loup s'il se roule sur la neige ou se frotte contre un arbre sera comme une « carte de visite ». Le loup sécrète de nombreuses substances odorantes : à la base des poils, des pattes, au niveau de la région génito-anale[réf. nécessaire].
Il reste une part de mystère dans la communication chez le loup, notamment sur les fonctions exactes du hurlement bien que sa fonction première soit après le plaisir, la réaffirmation des liens qui unissent les loups du clan. La communication tactile (par exemple : le contact physique du museau du louveteau sur les lèvres d'un aîné pour régurgiter de la nourriture) et la communication gustative sont également encore peu étudiées[réf. nécessaire].
Le loup est un animal sauvage doté d'instincts précis lui permettant d'exceller dans la vie sauvage. Domestiquer le loup nécessiterait une sélection permettant de limiter les instincts les plus incompatibles avec une vie domestique, ce qui nécessiterait de nombreuses générations. Peut-on vraiment l'apprivoiser, et sans danger ? Bien qu'il existe de telles pratiques (plusieurs ouvrages y font référence, ainsi que certains reportages), un loup reste un animal puissant, imprévisible et redoutable[réf. nécessaire].
Découvrant les structures sociales d'une espèce animale commune dont nos aïeux devaient se prémunir mais aujourd'hui largement décimée, les gens sont aujourd'hui très divisés. Certains les dressent (?), d'autres rêvent d'une réintroduction à grande échelle, d'autres encore veulent trouver un équilibre entre l'occupation viable de l'espace rural et la présence de ces prédateurs. En sens contraire les éleveurs sont directement touchés par les prédations exercées sur leurs troupeaux et ressentent un sentiment d'abandon à l'égard des pouvoirs publics. La plupart des éleveurs ne souhaitent, ni n'acceptent, d'assumer à leur détriment ce retour d'un maillon important de la chaine alimentaire. Aussi ils se tournent vers des actions spectaculaires[réf. nécessaire].
Du fait de sa structure sociale, de son attachement aux jeunes, et de son mode de nourrissage par régurgitation directement dans la gueule, le loup est peut être le seul animal à avoir élevé des humains. Si les légendes de Rémus et Romulus ou Mowgli sont encore dans l'imaginaire collectif, il est exact qu'il existe d'autres animaux ayant cette réputation d'éleveurs d'hommes (les anthropoïdes ou singes de Tarzan par exemple), aucune observation n'a été attestée en dehors de romans de de légendes[réf. nécessaire].
Il existe une prime au Canada (Le Canada et la Russie sont les deux pays au sein desquels il vit le plus de loups actuellement) à verser à toute personne pouvant prouver une attaque de loup sur l'homme[réf. nécessaire]. En effet la question de savoir si le loup est, ou a été, un prédateur habituel de l'homme reste posée. L'anthropophagie isolée d'un ou quelques loups, sans lien avec la rage, paraît vraisemblable (voir Bête du Gévaudan).
Ce loup s'est adapté de différentes manières, dans sa grande aire de répartition. Des sous-espèces ont vu le jour. Cette subdivision est cependant contestée par certains spécialistes.
Généticiens, morphologistes et les spécialistes du comportement hésitent ainsi sur la classification du Loup rouge, du Loup de l'Est (loup du Canada) ou même du chien dont le statut d'espèces séparées est régulièrement débattu. L'origine du chien domestique, en particulier, n'est pas évidente à établir: certains estiment que l'ancêtre direct du chien est bien le loup gris mais d'autres ont évoqué plutôt le Chacal doré (Canis aureus), tandis que des études considèrent que c'est plutôt un hybride de différentes espèces du genre Canis ou bien une espèce à part entière (Canis familiaris) qui aurait évoluée parallèlement au loup gris[8],[9],[10]. Malgré tout le chien est généralement considéré officiellement comme une sous-espèce de Canis lupus (Canis lupus familiaris)[11] comme d'autres canidés qui se distinguent pourtant des « loups » proprement dits par leur aspect ou leurs mœurs : le dingo (Canis lupus dingo) ou le Chien chanteur (Canis lupus hallstromi)[12].
Comparaison des quelques sous-espèces de Canis lupus notables:
Loup gris |
Dingo |
Chien |
Chien chanteur |
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir |
En Europe, tous les loups sont décrits comme des loups gris. Il existe cependant des différences considérables : en Italie et en Espagne, par exemple, les loups sont plus petits et plus roux, et surtout plus craintifs que les animaux vivant plus au nord.
Selon les références on trouve de 15 à 40 sous-espèces, cependant la tendance aujourd'hui est à réduire considérablement cette liste de sous-espèces en considérant qu'il s'agit dans la majorité des cas d'adaptations locales de l'espèce Canis lupus (notamment par les analyses et statistiques du taxonomiste Ron Nowak).
On peut distinguer 2 groupes de sous-espèces : celles d'Amérique et celles d'Europe.
Répartition géographique des sous-espèces de Canis lupus en Amérique du Nord : Canis lupus lycaon Canis lupus mackenzii Canis lupus nubilus Canis lupus arctos Canis lupus baileyi |
Et deux sous-espèces discutées par certains spécialistes et qui seraient peut-être des loups du Nouveau monde ayant évolué à part (cf. ci-dessous) :
Et les autres sous-espèces
(note : Certaines espèces (*) ne sont pas reconnues par tous les taxonomistes)
Cette classification du chien et du dingo tend à s'imposer actuellement, en concurrence avec les anciennes dénomination qui étaient respectivement Canis familiaris et Canis familiaris dingo ou Canis dingo. Cela en fait des sous-espèces du loup.
La classification des populations suivantes ont été et sont encore régulièrement discutées au sein de la communauté scientifique.
Considéré comme une espèce à part entière depuis le début des années 1970[13], le loup rouge (Canis rufus), est considéré par une minorité d'auteurs comme un hybride entre un loup gris et le coyote (Canis latrans) suite à plusieurs études génétiques controversées menées depuis 1992[14],[15], son nom scientifique est alors Canis lupus x Canis latrans[16]. Il n'est dans ce cas donc plus rattaché à une espèce particulière. Il en existait trois populations distincts dont deux sont disparues, la dernière est très menacée[17] et le classement en tant que hybride menacerait sa réintroduction ou l'existence même des populations survivantes.
A contrario, des populations de loups autrefois considérées comme sous-espèce de Canis lupus comme le Loup des Indes ou considérées comme des hybrides, par exemple le Loup de l'Est, sont de plus en plus considérés comme des espèces à part entière.
Des incertitudes demeurent au niveau du chien qui semble issue de population de loup gris du Caucase. Comme pour l'ensemble des animaux domestiques, la communauté scientifique est réticente à considérer ce groupe comme une sous-espèce, voir une espèce, elle préfére considérer ces animaux comme simplement des variétés d'animaux sauvages. Le Dingo a un statuts plus compliqué encore, les études phylogénétique le rapprochant des populations de loup iranien, il est pourtant considéré comme une variété du chien domestique, qui lui ne semble pas directement issu du loup iranien.
Les recherches sont encore en cours.
Il y a environ 55 millions d'années est apparu un mammifère avec des dents en partie conçues pour découper la viande, les carnassières. Au cours des 10 millions d'années qui suivirent, ces créatures se sont développées en grand nombre et sous des formes différentes. Une de ces espèces, appelée Miacis, ressemblait aux chiens d'aujourd'hui. L'espèce Miacis fait partie de la famille Miacidae, de laquelle sont issues toutes les familles actuelles de carnivores : les chiens, les chats, les ours, les belettes, les ratons laveurs, civettes, et hyènes.
Il y a trente à quarante millions d'années, l'espèce Miacis donna naissance à deux types de mammifères que l'on peut rattacher, grâce à deux séries de fossiles, au chien et à l'ours. L'ancêtre du chien, le Cynodictis, avait le même nombre de dents que le loup. Il était plus petit que ce dernier, mais son corps était long et flexible comme celui d'une belette ; ses pattes étaient d'une taille moyenne. Les 15 millions d'années qui suivirent virent le développement de la famille des ratons laveurs qui se démarqua pour continuer son évolution séparément.
Par la suite, il y a entre 15 et 30 millions d'années, la tendance s'accentua pour donner les caractéristiques du loup contemporain, du Cynodictis en passant par le Cynodesmus et le Tomarctus. La partie supérieure de la patte s'allongea, ainsi que les pattes qui devinrent plus compactes, l'empreinte intérieure devint plus atrophiée sur la patte arrière et plus réduite sur la patte avant ; la queue se raccourcit, et toutes ces proportions commencèrent à se rapprocher de celles des loups et des renards.
Le loup et le renard sont tous deux issus du Tomarctus et commencèrent à se développer séparément il y a environ 15 millions d'années. Bien que la taille du renard n'ait pas beaucoup évolué, le loup quant à lui, continua à grandir. Une autre espèce apparentée Canis dirus se démarqua également. Certains d'entre eux étaient bien plus grands que les loups d'aujourd'hui, mais ils ont disparu. Depuis environ un ou deux millions d'années, le loup est pratiquement resté le même.
Certaines populations de Canis lupus ont choisi de s'allier avec ce dernier pour obtenir des proies plus facilement, jusqu'à devenir peu à peu le chien domestique et toutes les races que nous connaissons[18]. Les chiens parias, semi sauvages, de l'Inde donnent une idée de ce qu'a pu être cette évolution progressive vers la domestication.
L'homme cherche aussi à faire des croisements entre le chien et le loup dans le but d'augmenter la résistance des chiens et leurs performances physiques perdues au fil des sélections. Les chiens-loups sont des hybrides plus ou moins stables. En France par exemple ne sont reconnues que les races de chiens-loups tchécoslovaques et de Saarloos mais d'autres tentatives sont faites aussi en Amérique du Nord.
Parallèlement à la domestication du chien, il y eut toujours des rapports de concurrence difficiles entre le loup gris et l'homme.
Les loups étaient jadis très répandus dans tout l'hémisphère Nord, puis les effectifs ont été régulés, et on peut même parler d'extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale et en Amérique du Nord : À l’époque, du fait d’une chasse humaine abusive et/ou d’une déforestation massive, les populations de grands herbivores sauvages furent fortement réduites ou même éliminées. Cela eut pour conséquence de priver les loups de leurs sources naturelles de nourriture, les obligeant ainsi à se rabattre sur les animaux d’élevage pour tenter de survivre. Il en résulta des conflits croissants avec les éleveurs qui amenèrent les loups à être pourchassés sans relâche[19]. Les travaux de Pasteur faisant également du loup le principal vecteur sauvage de la rage. Une récompense était attribuée aux personnes abattant un loup.
En France, comme dans de nombreux pays, les loups ont mieux survécu dans les zones reculées et près des frontières. Cependant au XIXe siècle ils avaient presque disparu. La dépouille d'un loup tué dans le bois de Valloires (Pas-de Calais) en 1830 est conservée par le Museum d'histoire naturelle de Lille. Des loups ont survécu plus tardivement en échappant aux battues en passant de la France à la Belgique (selon le côté duquel on les pourchassait). Le dernier loup officiellement reconnu dans le Pas-de-Calais a été tué dans le bois de Créquy (Ternois, Pas-de-calais) en 1871[20]. Cependant un autre a été abattu un peu plus au sud, dans le nord de la Somme en 1880.
En Amérique, au parc de Yellowstone, survivent encore aujourd'hui quelques 3 000 loups qui côtoient les bisons et les lynx. Ceux-ci sont remarquables pour leur technique de chasse en groupe unique. Une fois la proie repérée, ils s'élancent et utilisent la technique de l'encerclement dite technique "catapulte" pour ensuite faire la course et gagner l'estime de leurs congénères.
Dans de nombreux pays les loups bénéficient à présent d'un statut d'espèce protégée.
Le loup est l'animal le plus emblématique de l'histoire de l'Europe, il était à l'honneur durant l'Antiquité chez la totalité des anciens peuples européens. [21]
Les mythologies européennes, depuis les côtes de la Méditerranée jusqu'au nord de la Scandinavie, n'ont eu de cesse de relier le loup à la fécondité, à la protection, à la destruction, à la punition, au soleil et aux divinités héroïques qui incarnaient ces valeurs comme Apollon ou Belen. [22]
L'aspect particulier de l'approche des peuples indo-Européens par rapport aux Amérindiens du Nord est que le loup symbolise à la fois la protection et la destruction. Il existe donc à l'origine une dualité dans le culte ou la vision de cet animal. [23] Le loup occupe une place dans toutes les religions d'Europe même monothéistes, il est respecté, vénéré ou craint.
Avant le développement de l'agriculture et de l'élevage, de nombreux peuples d'Europe se disaient descendants des loups et vouaient ainsi un culte au dieu-loup ancêtre.
Dans l'Antiquité, voir un loup avant le début d'une bataille était aussi présage de victoire, le loup étant l'animal symbolique du chasseur et du guerrier.
Les relations entre les loups et les hommes sont toujours houleuses. Le folklore montre le loup comme un prédateur sanguinaire, sauf dans quelques exceptions comme en Italie (où la louve est associée au mythe de Romulus et Rémus, où elle joue un rôle protecteur nourricier), chez les Esquimaux et chez les Amérindiens. Voici quelques thèmes folkloriques au sujet du loup :
À la limite de l'histoire et du folklore :
Dans la « légende dorée »
Dans la Bible, le loup est associé à la tribu de Benjamin.
Dans l’imagination occidentale, le loup incarne l’animal féroce par excellence. « Craint dans toute l’Antiquité et du Moyen Âge, il revient au temps modernes périodiquement se réincarner dans une quelconque bête du Gévaudan ».
Chez les anciens Égyptiens, Anubis a une tête de canidé. De même Kronos, qui a le visage d'Anubis, se montre comme un monstre dévorant le temps humain. Chez les Étrusques, «le dieu de la Mort a des oreilles de loup[24]».
Ce n'est qu'à partir du moment où l'on a commencé à se rendre compte de sa forte décimation (à partir du XIXe) que l'image du loup s'est soudainement améliorée.
Sigmund Freud associait, dans l'inconscient, le loup au désir, aux pulsions primales, particulièrement sexuelles.
Ci-dessous des œuvres culturelles dont le loup est un élément principal ou secondaire important.
Dans le conte traditionnel, le loup est vu comme un personnage cruel. Il est là pour faire peur et terroriser ses futures proies. En effet, il se régale des enfants égarés, des grands-mères, mais aussi des animaux plus faibles que lui. La plupart du temps, ce loup qui fait peur se trouve dans les bois. Donc ces contes renforcent la mauvaise image que le loup colportait à cette époque. En effet, à l’époque où ces contes traditionnels furent écrits, c’est-à-dire entre le 17ème et le 19ème siècle, le loup était vu par l’homme comme un prédateur, qui pouvait s’attaquer à l’homme à n’importe quel moment. Or ceci n’est qu’un mythe, installant dans la littérature jeunesse, le stéréotype d’un prédateur cruel, prêt à tout pour manger.
Cependant, cette figure mythique que nous donne les contes traditionnels, a évolué de nos jours dans la littérature jeunesse. On trouve ce personnage dans différents types d’ouvrages. Il est dans les documentaires, les romans et les fictions. Cette catégorie se divise en contes merveilleux et en contes animaliers. Mais tout d’abord, il convient de dire que c’est Jack London qui introduit au cours du 19ème siècle, une autre image du loup. En effet, à travers son roman Croc blanc, écrit en 1903, il montre que les loups obéissent à la loi de la nature et Croc blanc incarne l’amour de la liberté, la haine de la servitude et de l’esclavage. Ce n’est qu’en 1921 que le loup aura une autre image que celle d’un être qui terrorise, dans le conte merveilleux. En effet, cette année a été écrit la fille au loup qui ressemble aux contes de Grimm et Perrault. Dans ce conte, la jeune fille est accompagnée de deux jeunes loups qui sont à son service et qui ont des pouvoirs extraordinaires. Bien que ce récit merveilleux contredise la présence du loup comme animal cruel, ceci n’est pas vrai pour tous les récits. A cette époque, il y a aussi des écrits où le loup est toujours une bête redoutée. De nos jours, ces deux figures sont présentes dans la littérature jeunesse. En effet, dans certains albums le loup est méchant et fait peur. Les auteurs de ces récits suivent les paroles des psychologues qui disent que les enfants doivent avoir peur pour leur bon développement, le loup en fait donc partie. Mais on retrouve aussi de nombreux auteurs qui donnent d’autres sentiments, d’autres buts au loup.
Nous pouvons donc dire que la première idée qui nous vient à l’esprit sur le loup est qu’il est méchant et qu’il fait peur. Depuis des siècles, ce mythe voyage à travers les écrits, mais certains auteurs contemporains détournent ce stéréotype dans les albums.
Quelques titres d'albums contemporains :
nom normalisé ambigu : plusieurs taxons distincts. |
Renard |
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ici un Renard roux |
Taxons concernés |
Genres :
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Un renard est un canidé du genre Vulpes, proche du loup et du chien. Mais, par similitude physique, le terme est aussi employé pour désigner des canidés appartenant à d'autres genres, comme Cerdocyon, Otocyon, Pseudalopex et Urocyon. L'appellation renard est donc non normalisée. Les points communs des différents genres de canidés usuellement rassemblés sous le nom renard sont :
Le pelage du renard est généralement brun-roux, mais cela peut varier du beige au brun et au roux vif. Ses oreilles dressées sont noires en arrière et sont plus petites que celle du renard polaire. La queue est longue et touffue et généralement blanche au bout. Le tour de la gueule et la gorge sont souvent blanches mais la gorge peut varier au gris. Au début du printemps, il perd ses poils d'hiver. Ils apparaissent d'abord en bas des pattes puis apparaissent sur le corps, sur les flancs en juillet et sur la queue et le corps en fin août. Au début de l'hiver, le pelage s'épaissit.
Les renards vivent généralement 2-3 ans, mais leur espérance de vie peut aller jusqu'à 10 ans et même plus, lorsqu'ils sont en captivité.
Le renard est aussi porteur, et seulement porteur, de l'échinococcose alvéolaire, maladie qui peut se révéler mortelle chez l'homme. Il faut souligner que cette pathologie se découvre plusieurs années après l'avoir contractée: certaines personnes sont mortes de ce que l'on croyait être un cancer du foie alors qu'il s'agissait de l'échinococcose .
Sommaire
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Jusqu'à la fin du XIXe siècle et dans de nombreux dialectes français, cet animal est appelé goupil[1]. "Renard" n'est autre que le nom donné à un goupil dans le Roman de Renart. Dans ce recueil d'histoires imaginaires, Renart le goupil est très malin, et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : "Malin comme Renart"). De ce fait, son nom s'est progressivement substitué au terme goupil.
Le mot renard s'écrivait renart, jusqu'au milieu du XVIe siècle ; il dérive d'un nom germanique Reginhart (formé de l'assemblage de ragin, "conseil" Cf. Renaud, et hart, "fort". Cf. allemand Reinhard ).
Le mot goupil procède de manière régulière du bas latin *wulpiculus, lui-même dérivé du latin populaire vulpecula (petit renard), diminutif de vulpes (renard) en latin classique, avec influence germanique sur l'initiale d'où le [w], puis passage à [gw] et [g]. Le terme latin provient probablement du grec άλώπηξ (álópex).
Le renard roux ou renard commun (Vulpes vulpes) est la plus répandue en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. Son pelage est en général roux. Il habite principalement dans des terriers creusés par le blaireau. Il creuse également très bien ses terriers qui sont beaucoup plus gros que ceux des lapins et plus petits que ceux des blaireaux. Il se nourrit surtout de campagnols, de lapins, de poissons et de fruits en été mais aussi d'œufs, d'insectes et de charognes.
Une fois par an, au mois de mars, la renarde donne naissance à une portée de 3 à 5 petits, parfois plus suivant la population présente et la quantité de nourriture disponible. Ils ouvrent les yeux vers deux semaines et sont adultes vers trois mois. Les renardeaux restent environ six mois avec leurs parents.
Les renardeaux ont comme prédateurs occasionnels l'aigle royal, le hibou grand-duc, le vautour et le lynx.
Le renard polaire (Vulpes lagopus) vit dans des milieux où les températures sont très basses en hiver. Il peut résister à des températures de -70°C. Sa faible taille et sa fourrure lui permettent de limiter la déperdition de chaleur. Sous chaque patte, il a une touffe de poils qui lui permet de s'isoler contre le froid. Sa fourrure blanche en hiver lui permet de mieux se confondre avec la neige, améliorant ainsi son camouflage. En été, son pelage est brun.
Sous ce terme sont regroupés le renard tibétain (Vulpes ferrilata), et le renard des sables du Sahara ou fennec (Vulpes zerda).
Nous ne ferons que citer (car appartenant au genre Canis), le chacal africain, le coyote américain et le dingo australien qui occupent la même niche écologique
La période des moissons ouvre au renard des perspectives alléchantes. Lorsque les champs viennent d'être fauchés, leurs habitants deviennent bien plus faciles à repérer. C'est à l'oreille, qu'il a particulièrement fine, que le carnivore localise sa victime. Puis, d'un coup, il s'élance en l'air. Un bond prodigieux qui le fait retomber exactement sur sa proie qu'il immobilise avec ses pattes de devant. Le mulot tombe sur le sol et le renard peut s'emparer de sa proie.
Le renard atteint la vitesse maximale de 38 km/h.(record enregistré en Alsace)
Europe
Dans l'imaginaire européen, le renard est associé à la flatterie, au mensonge, à la malice et à la ruse.
Chez les peuples du nord de l'Europe, le renard est l'un des animaux emblématiques de Loki, dieu scandinave du feu et de la malveillance. Par ailleurs, Renarde semblerait recouvrir une Dise Matrone du Rhin.
Selon certaines sources, il aurait guidé Orphée dans sa descente aux Enfers. Le renard est aussi le symbole des habitants de la ville grecque de Messène. (voir Créontadiès)
En Europe les renards apparaissent dans plusieurs récits (mélangeant faits réels et fiction) où ils sont souvent persécutés. Au Moyen Âge, il est souvent dépeint en tant que membre du clergé, courtisant ses assistances, des moutons, qu'il peut à loisir croquer.
Parmi les textes célèbres mettant en jeu le renard, on peut citer :
Amérique
Japon
Dans le folklore japonais, les kitsune (renards) sont rusés, jouent des tours et sont doués de pouvoirs magiques. N'importe quel kitsune est censé devenir capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d'années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps : parallèlement, de nouvelles queues lui poussent.
Dans les autres mythologies
De nombreux peuples ont remarqué les mœurs rusées du renard et les traduisent de manières différentes dans leurs récits mythologiques.
Dans de nombreux pays d'Orient (Chine, Iran, Japon, Mongolie...), c'est un personnage double : dans les folklores chinois et japonais, La Renarde est une horrible sorcière qui se déguise, le jour, en une superbe jeune fille ; elle invite ensuite les gens à venir festoyer dans sa maison, où le soir venu, elle leur fait subir mille vilenies avant de les abandonner sur un terrain vague.